Qu'est ce que l'autisme ?
Le syndrome Autistique (plus communément appelé autisme)est encore fort peu connu, même dans le milieu médical. Selon la classification internationale des maladies ( CIM 10)ainsi que par la classification des trouble mentaux (DSM IV). C'est un trouble neuro-développemental complexe qui fait partie des troubles envahissants du développement (TED). Ce n'est donc pas une maladie mentale, mais une déficience, un handicap.
Ces classifications sont mondialement reconnues et adoptées comme référence. Bien que les termes de "psychose", de "psychose déficitaire" ou encore de "schizophrénie infantile" aient été un temps utilisés pour désigner les TED et l'autisme, le monde médical s'accorde aujourd'hui sur le fait que la schizophrénie et l'autisme sont deux affections distinctes. L'autisme atteint l'enfant avant l'âge de trois ans.
Plusieurs terminologies sont utilisées: Autisme, trouble autistique, spectre autistique, TED (Troubles envahissant du développement), TSA (Troubles du Spectre Autistique)et plus rarement ASD (Autism Spectre Disorders).
Le syndrome Autistique est habituellement présenté par le regroupement d’un ensemble de signes pathologiques associant:
- Un trouble de la communication: l’enfant ne semble pas comprendre ce qu’on lui demande.
- Un trouble de la socialisation: l’enfant, enfermé dans son monde, n’arrive pas à communiquer avec les autres puisqu’il s’est coupé d’eux.
-Une résistance au changement avec restriction des centres d’intérêts qui vont rester répétitifs et stéréotypés: l’enfant ne peut pas s’ouvrir à la vie puisqu’il reste «accroché» à des mouvements répétitifs et quelques centres d’intérêts qui semblent souvent dépourvus de sens et dans lesquels il s’isole.
Pour beaucoup d’enfants, les symptômes s’améliorent avec le traitement et l’âge. En grandissant, certains enfants atteints d’autisme finissent par mener une vie normale ou quasi-normale. Les thérapies et les interventions comportementales peuvent cibler des symptômes spécifiques et apporter des améliorations considérables. Contrairement à ce qui s’est passé il y a vingt ans, où de nombreux autistes étaient placés en institutions, il existe désormais des solutions plus souples. En général, seuls les individus les plus gravement atteints vivent dans des institutions.